Les fonctions des racines
des notions sur la physiologie végétale
Les racines sont des organes de l’appareil végétatif
et sont dans la continuité de la tige.
Généralement souterraines, elles sont difficiles à
étudier mais assurent différentes fonctions indispensables à la vie de la
plante.
I. L’APPAREIL RACINAIRE PERMET
L’ANCRAGE DE LA PLANTE DANS SON MILIEU DE VIE
a) L’ancrage précoce lors de la germination
Lors de la germination, la croissance radiculaire met
en place très rapidement une racine séminale qui ancre la graine au sol et qui
peut être relayée par des racines adventives et des ramifications.
C’est le gravitropisme positif de cette jeune racine
qui lui confère ce comportement :
– observation du tropisme et de
l’enfouissement de la racine qui émerge de la graine de haricot lors de la
germination.
b) Les différents systèmes d’ancrage
Les racines s’agencent selon plusieurs systèmes
(pivotant, fasciculé, mixte).
Des racines particulières renforcent l’ancrage
(racines adventives des Poacées, contreforts de Fromager, échasses de Rhizophora,
adhésives du Philodendron, etc.).
Certaines racines ont des propriétés contractiles
favorables à l’enfouissement dans le sol (Luzerne).
Le gravitropisme positif est plus ou moins marqué
selon les systèmes considérés :
– observation des systèmes racinaires
d’herbacées comme une Poacée (Blé), une Dicotylédone (Luzerne).
II. LA RACINE ASSURE L’ABSORPTION
MINÉRALE DE LA PLANTE
a) Absorption mettant en jeu uniquement la racine
Les racines absorbent la solution du sol par les
poils absorbants situés au niveau de la zone pilifère des radicelles. Le
rhizoderme présente des adaptations cytologiques (surface d’échanges) et
physiologiques (effet rhizosphère) qui optimisent le prélèvement de
l’eau et des ions.
Les gradients de potentiel hydrique et ionique
permettent une absorption radiale de la solution du sol pour constituer la sève
brute :
– observation de la zone pilifère
à la loupe et réalisation du montage pour une observation au microscope de
poils absorbants ;
– observation de la CT de la
racine montrant son organisation concentrique et la relation structure fonction
de cet organe.
Adaptation des systèmes racinaires extensifs
(extension verticale, latérale et mixte) favorisant le drainage du sol.
Cadre et objectif. La leçon pourra être illustrée
par des observations à différentes échelles ; macroscopique et microscopique.
Les adaptations extrêmes ne seront pas détaillées ici.
Illustrations. Cf. déroulement de l’exposé.
Le remaniement du système racinaire permet de
prospecter de nouveaux volumes
édaphiques.
b) Absorption lors d’associations avec des micro-organismes
Lors d’associations avec des champignons, mycorhizes,
le prélèvement hydrominéral est plus élevé.
De même, l’association de certains groupes ou espèces
avec des bactéries permet la fixation de l’azote atmosphérique du sol :
– observation de CT de racines
mycorhizées (endo- et ectomycorhize) et de CT de nodosités racinaires de
Fabacées.
III. MAINTIEN DE L’ESPÈCE ET
COLONISATION DU MILIEU
a) Les racines assurent la
conservation de l’individu au cours des saisons Les racines accumulent des
réserves et passent la saison froide en vie ralentie dans le sol (tubercules
racinaires de Dahlia, de carotte, manioc, etc.).
Ces organes sont capables de mettre en place une
nouvelle partie aérienne à partir de bourgeons et de maintenir l’individu d’une
année sur l’autre :
– observation des tubercules racinaires de Carotte
(bisannuelle) et de Dahlia (vivace) et de
la CT de ces racines montrant les
réserves.
b) Les racines participent à la colonisation de l’espace
Le fractionnement de l’appareil racinaire peut
engendrer de nouveaux individus qui constituent un clone (Dalhia, Ficaire,
Framboisier, etc.) :
– observation de drageons de Framboisier.
IV. CONCLUSION
La racine est un organe hétérotrophe. Son
fonctionnement ne peut se faire que par une coopération
avec les autres organes de
l’appareil végétatif, notamment avec les feuilles chlorophylliennes.
Les
principales adaptations des Angiospermes au milieu aérien
Les plantes aériennes sont soumises aux contraintes
spécifiques du milieu aérien. Leur réussite dans cet environnement
déshydratant, non porteur, changeant et pauvre en éléments nutritifs, s’explique
par la mise en place de réponses adaptatives.
I. ADAPTATIONS PERMETTANT DE
VIVRE DANS UN MILIEU DÉSHYDRATANT
a) Protection des surfaces aériennes
Mise en place de revêtements de protection au niveau
des organes transpirant comme les feuilles et les tiges : épiderme cutinisé,
suber, etc.
Comportements protecteurs des organes aériens,
nasties.
Contrôle stomatique et l’hormone du stress hydrique
(ABA).
b) Fécondation indépendante de l’environnement aqueux
Mise en place de la siphonogamie chez les groupes
adaptés au milieu aérien.
Grains de pollen résistants aux conditions aériennes
et protection du gamétophyte femelle dans le sporophyte.
II. ADAPTATIONS PERMETTANT DE
VIVRE DANS UN MILIEU NON PORTEUR
a) Mise en place de tissus de soutien
Tissus de soutien primaires collenchymateux et
sclérenchymateux des organes en structure
primaire.
Tissus de soutien secondaires xylémiens hétéroxylés
(fibres du bois).
b) Les adaptations favorisant la dispersion
Organisation des pollens, propice à la dispersion par
le vent ou les animaux.
Particularités anatomiques des graines et des fruits,
favorables à la dissémination.
L’accumulation de l’auxine sur la face inférieure de
la racine gravistimulée, inhibe l’auxèse,
alors que les cellules de la face opposée sont
stimulées par une plus faible concentration.
III. ADAPTATIONS PERMETTANT LE
PRÉLÈVEMENT EN MILIEU PAUVRE
a) La mise en place d’appareils de collecte étalés
Extension du système de prélèvement dans le sol
(diversité des systèmes racinaire et ramification).
c Organisation de l’appareil foliaire et efficacité
des prélèvements en gaz (CO2, O2).
b) La mise en place d’associations favorables aux prélèvements
Associations mycorhiziennes et augmentation de
l’efficacité de prélèvement des éléments
hydrominéraux.
Associations avec des bactéries et formation de
nodosités fixatrices d’azote.
Cadre et objectif. Cette leçon est très large et
notre approche mettra en évidence les principales adaptations en fonction des
contraintes majeures.
IV. ADAPTATIONS AU CHANGEMENT DES
CONDITIONS CLIMATIQUES
a) Les organes résistants aux mauvaises saisons
Organes végétatifs (rhizomes, bulbes, tubercules,
etc.) et reproducteurs (graines, fruits).
Structures protectrices de ces organes (organes
souterrains, téguments, etc.).
b) Les propriétés physiologiques protectrices
Diminution de l’intensité de l’activité biologique en
attendant des conditions meilleures (quiescence, dormance).
Abscission foliaire et mise en place de bourgeons
pour la reprise végétative et reproductrice.
V. CONCLUSION
Ces adaptations sont de
divers ordres (morpho-anatomique, physiologique, etc.). De nombreuses réponses
se retrouvent chez les animaux aériens soumis aux mêmes contraintes.
Les besoins alimentaires de l’Homme et leur couverture
Les Angiospermes sont fixés et prélèvent dans le sol
les éléments hydro-minéraux dont elles ont besoin. Cette nutrition met en jeu
l’appareil racinaire qui collecte activement l’eau et les ions pour constituer
la sève brute dans le système circulatoire de la plante.
I. SOLUTION DU SOL BIODISPONIBLE
POUR LA PLANTE
a) Importance de la solution du sol
Extraction de la solution du sol et son importance
quantitative.
Composition ionique de la solution du sol et ses
variations.
La solution du sol est localisée dans la
microporosité.
b) Force de rétention du sol et force de prélèvement de la plante
Les particules édaphiques retiennent la solution du
sol par les forces matricielle et osmotique. Cette rétention est fonction des
caractéristiques du sol.
Le prélèvement de cette solution suppose que la
plante exerce une force de succion supérieure à la force de rétention. Elle est
fonction de la plante et du milieu de vie.
Le point de flétrissement donne une idée de la force
maximale de succion de la plante.
II. STRUCTURES DE PRÉLÈVEMENT DE
LA SOLUTION DU SOL
a) Prélèvement par les poils absorbants des portions racinaires jeunes
La zone pilifère est permanente sur les parties
jeunes de la racine.
Le poil absorbant présente les caractéristiques d’une
bonne surface d’échange (loi de Fick).
L’effet rhizosphère favorise la mobilisation des ions
du sol.
b) Prélèvement lors d’associations mycorhiziennes
Diversité des types d’associations mycorhiziennes.
Caractéristiques cytologiques et modalités de
l’interaction cellulaire plante-mycélium.
L’association mycorhizienne qui concerne 90 % des
plantes vasculaires est une association à bénéfices réciproques ; une symbiose.
Le réseau mycélien permet de drainer un volume
important de sol et de prélever activement la solution du sol.
Cadre et objectifs. Ce sujet ne porte que sur une
partie active de l’appareil végétatif et sur les processus spécifiques qui s’y
déroulent.
III. FORMATION DE LA SÈVE BRUTE
a) La circulation radiale de l’eau se fait grâce au gradient de Yh
Organisation anatomique d’une CT d’une racine avec
ses poil absorbants et d’une CT d’une racine colonisée par des hyphes.
Le gradient globalement décroissant du Yh entre le sol et le cylindre
central permet lenmouvement radial de l’eau.
Circulation apoplasmique et symplasmique de l’eau.
La transpiration foliaire et le chargement ionique du
xylème permettent de maintenir le mouvement.
b) Le transport radial des ions
Mise en évidence d’un phénomène actif qui consomme de
l’énergie.
Importance du transport apoplasmique et symplasmique
des ions.
Modalités actives de la traversée de la membrane
plasmique et le tri membranaire.
La barrière endodermique impose le passage par la
voie symplasmique.
Chargement actif du xylème par des mécanismes de
transport actif.
c) La solution de sève brute a une composition différente de la solution
du sol
Étude comparée de la composition de la sève brute et
de la solution du sol.
La composition de la sève brute varie en fonction des
besoins de la plante et est ajustée par des signaux de demande nutritionnelle.
La sève brute peut être enrichie en molécules
organiques.
IV. CONCLUSION
La sève brute formée est transportée par les
vaisseaux du xylème aux différents tissus actifs, notamment vers les organes
transpirants. Les feuilles ainsi alimentées perdent l’eau lors de la transpiration.
La plante est donc traversée par un flux hydrique.
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