LES PRINCIPES DES CLAFICATIONS DES            VIVAANTS
(cours de biologie animale)
Faire la différence entre ranger, trier et classer. Classer consiste à ne prendre en compte, comme point départ, que les attributs présents dans un groupe et partagés par un ensemble
d’organismes. Il existe trois classifications principales. Comment l’utilisation de critères a-t-elle conduit à établir des relations de parenté jusqu’à reconstituer des phylogénies ?
I. CRITÈRES DE RESSEMBLANCE ET PARENTÉS
a) Des parentés établies par des critères morphologiques et anatomiques
Certains critères amènent au plan d’organisation de l’animal et à sa classe.
Des critères, propres à chaque classe, amènent à la famille.
Des critères plus fin, amènent à la sous-espèce ou à la société.
b) Des parentés établies par des comparaisons embryologiques
L’embryologie définit les types de segmentation, de gastrulation (Annélides).
L’embryologie permet de retrouver le groupe auquel appartient une espèce (stades larvaires).
L’embryologie établit des critères de ressemblance entre groupes (larves de Patelle et de Néreis).
c) Des parentés établies par des critères moléculaires
Les séquences alignées de protéines permettent de comparer des molécules homologues.
Les séquences alignées d’acides nucléiques permettent de comparer des espèces éloignées.
II. CLASSIFICATION PHÉNÉTIQUE ET DISTANCE GÉNÉTIQUE
a) La méthode phénétique : ressemblance entre deux taxons
La phénétique : le degré de ressemblance est corrélé au degré de parenté.
Méthode efficace en microbiologie (classifications phénétiques actuelles des Procaryotes).
Une classification phénétique se traduit sous forme d’un dendrogramme (ou phénogramme)
non enraciné qui traduit les degrés de ressemblance entre organismes et non une généalogie.
b) La méthode phénétique n’est pas une classification évolutive
Les états dérivés ou primitifs des nombreux caractères ne sont pas pris en compte pour établir la matrice des ressemblances.
La quantification des ressemblances (en pourcentage) est assimilée à une distance génétique.
c La longueur des branches dépend de la distance génétique représentant le degré de parenté.
Cadre et objectifs. Dans cette leçon, il s’agit de montrer qu’à partir d’un même ensemble de critères, on peut aboutir à des classifications dont les objectifs d’utilisation sont différents.
III. CLADISTIQUE ET ORDRE D’APPARITION DES CARACTÈRES
a) Principe de construction d’une classification phylogénétique
Délimitation du groupe d’intérêt « intra-groupe » pour échantillonner les caractères.
Matrice des distances et « parcimonie » sélectionnent l’arbre le plus économe en mutations.
Concordance de l’arbre avec les connaissances établies par ailleurs.
b) La méthode cladistique examine des groupes monophylétiques
Principe de construction de cladogrammes traduisant les clades ou lignées évolutives.
Caractères dérivés pertinents de ressemblance relative, chiffrés par la matrice des
caractères.
Notion de groupe dérivé d’un ancêtre commun.
La polarisation des caractères d’un groupe se fait en référence à un autre groupe.
IV. MÉTHODE GRADUALISTE SYSTÉMATIQUE ET ÉVOLUTION
a) La systématique évolutive construit des phylogrammes qui traduisent des parentés déduites principalement à partir d’homologies.
Les systématiques évolutives partent des caractères homologues mais utilisent différentes théories évolutives pour les hiérarchiser.
La systématique évolutive postule que les espèces ont évolué.
En paléontologie, elle va rechercher des formes intermédiaires, ou chaînons manquants.
b) Cette classification construit des grades
Les regroupements peuvent se faire par rapport à un attribut absent (exemple des invertébrés) en opposition avec l’attribut présent considéré comme une innovation.
La systématique évolutive établit des clades.
Anagenèse et cladogenèse : les hétérochronies du développement peuvent expliquer le relais des faunes et des flores.
V. CONCLUSION
Les différentes classifications reposent sur des comparaisons, à diverses échelles, des êtres vivants. Elles ont cependant chacune un objectif différent. Elles sont vouées à des modifications qui sont fonction de l’avancement des découvertes.
Phénétique ou taxinomie numérique
Traduit un degré de parenté entre organismes. Ne traduit pas une généalogie (qui descend de qui). Se traduit par un dendogramme ou un phénogramme branchu sans racine. Outil efficace en microbiologie.
Systématique phylogénétique ou cladistique
Reflète l’ordre d’apparition des caractères dérivés. Se traduit par un cladogramme ou arbre phylogénétique dans lequel dans un clade, tous les membres partagent au moins un attribut exclusif. Se traduit par des groupes monophylétiques
Systématique évolutive ou gradualisme
Se traduit par des phylogrammes dont les parentés sont déduites à partir d’homologies, c’est-à-dire des ressemblances entre deux structures qui ont une même position anatomique et une même origine embryonnaire. Établit des grades.
ce cours et un extrait de : SCIENCES DE LA VIE POUR LE CAPES ET L’AGRÉGATION pour Daniel Richard Patrick Chevalet Nathalie Giraud Fabienne Pradere Thierry Soubaya


voici encore des cours de biologie
cours de biologie animale : SARTHROPODES cliker ici
cours de biologie animale : LES TRIPLOBLASTIQUES cliker ici
cours de biologie animale : faunistique : LES DIPLOBLASTIQUE : VIE SANS MESODERME cliker ici
cours de biologie animale : LA CAVITÉ PALLÉALE DES MOLLUSQUES cliker ici
classification des animaux cliker ici
physiologie du foie (sécrétion biliaire) cliker ici
cours de physiologie vegetale cliker ici
cours de biologie animale : le coelome cliker ici
cours de biologie animale : le mesoderme cliker ici
une résumé sur les virus cliker ici
cours de bilogie animale ; la metamerie cliker ici