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cours de bilogie ; la metamerie


LA METAMERIE : LES COELOMATES SEGMENTES
cours de biologie animale : faunistique
   Parmi les coelomates, certains sont segmentés, affectés d’une métamérie le long de l’axe antéropostérieur du corps par répétition de certaines unités ou segments ou métamères. (Annélides, Arthropodes, Vertébrés). Comment se manifeste cette métamérie conduisant à des fonctions variées ? Comment est-elle déterminée génétiquement ?
I. LA MÉTAMÉRIE N’EXISTE QUE CHEZ CERTAINS COELOMATES
a) Primitivement : une métamérie homonome
Notion primitive de métamère dans la métamérie homonome (Annélides).
Notions de segmentation, de segments et de métamères.
Description d’un métamère : dissépiments ; sacs coelomiques symétriques ; mésentère(s) ; portion de tube digestif, de vaisseaux, de système nerveux central, de parapodes ; organes excréteurs ; organes reproducteurs.
Délimitation d’un corps en trois parties : prostomium, tronc (métamérisé), pygidium.
Succession de segments identiques : métamérie homonome.
b) La métamérie est indissociable du coelome
La métamérie se met en place lors de la métamorphose (Annélides) :
– allongement prépygidial où la larve trocophore se transforme en métatrocophore par anamorphose antépygidiale ;
– allongement des bandelettes mésodermiques qui se fragmentent de l’avant vers l’arrière ;
– apparition de la schizocoelie, (prostomium et pygidium sans coelome, ne sont pas des métamères).
La réalisation d’un métamère s’acquiert lors du développement embryonnaire et dépend de la présence du mésoderme, de l’endoderme et du coelome.
Chaque segment est capable d’une régulation autonome.
La segmentation mésodermique retentit sur l’épiderme et sur le système nerveux central.
II. ÉVOLUTION VERS UNE MÉTAMÉRIE HÉTÉRONOME ET SIGNIFICATION FONCTIONNELLE
a) Modifications au sein d’une même classe : les Polychètes
Comparaison de la Néreis errante et de la Serpula (fixée) montrant les modifications liées à la vie sédentaire tubicole.
b) Modifications au sein d’un phylum
Chez les Annélides Achètes (Sangsues) : métamérie masquée par une subdivision de chaque métamère en anneaux.
Cadre et objectifs. Cibler uniquement les grandes innovations des principaux taxons en sélectionnant les modèles classiques.
Bien voir que le mésoderme est la condition indispensable à l’apparition du coelome et que le coelome est lui-même indispensable à l’apparition de la métamérie.
 Chez les Arthropodes : exosquelette rigide et segmentation ectodermique ; formation de para-segments, puis de segments ; disparition de la métamérie initiale, formation de tagmes.
Chez les Vertébrés : segmentation mésodermique faible, localisée dorsalement et latérodorsalement.
c) Du mésoderme au coelome
Les Bilatéraliens acoelomates (Plathelminthes et Némertiens) ont un système nerveux réduit.
Les pseudo-coelomates ont un coelome issu du blastocoele (Nématodes).
Parfois le mésoderme se creuse d’une cavité par entérocoelie (Oursin), par schyzocoelie(Annélides), par creusement régionalisé (Amphibiens). Le coelome joue un rôle anticompressif hydrostatique, de transport de substances dans l’organisme et vers l’extérieur
(produits génitaux).
Évolution du coelome des Poissons aux Mammifères.
d) Du coelome à la métamérie
La métamérie n’apparaît que chez certains coelomates : Annélides, Arthropodes, Vertébrés.
D’autres plans d’organisation sont non segmentés malgré la présence du coelome (Lophotrochozoaires).
D’autres sont pseudo-métamérisés et n’ont pas de coelome (Cestodes, Tænia).
III. CONCLUSION
Certains plans d’organisation ne permettent pas de changements de milieux. Tous les animaux bilatéraux ne sont pas segmentés mais la non-segmentation n’empêche pas la formation de la tête avec un regroupement des organes sensoriels (Mollusques Céphalopodes).
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une résumé sur les virus


QU EST-CE QUE UN VIRUS ?

une résumé sur les virus (la structure des virus, la structure des particules virales, la multiplication des virus)
   La notion de virus (« poison », en latin) est ancienne. Elle reste sans contenu précis jusqu’aux travaux de Pasteur, lequel caractérise les premiers virus. Quels sont les repères historiques ?
Quelles sont les particularités structurales et biologiques qui permettent de les définir ?
I. CARACTÉRISATION DES VIRUS
a) Les grandes étapes de la découverte et de la caractérisation des virus
1883 – Louis Pasteur : culture de l’agent infectieux de la rage (invisible au microscope et impossible à isoler sur des milieux de culture artificiels) à la surface de cerveau de lapin.
1884 – Chamberland : filtre de porcelaine retenant les bactéries mais pas les virus.
1892-1898 – Ivanovski et Bejerinck : caractérisation du virus de la mosaïque du tabac (VMT) : agent filtrable et se multipliant dans les cellules végétales.
1915 – Hérelle : découverte des bactériophages.
1935 – Stanley : cristallisation et étude de la structure du VMT.
1938 – Développement de la microscopie électronique.
1952 – Hershey et Chase : l’acide nucléique viral est responsable de l’activité infectieuse du virus.
1953 – Lwoff : définition du terme de virion et caractérisation de la particule virale : un seul acide nucléique ; il se reproduit par réplication de son acide nucléique ; parasite intracellulaire
absolu et obligatoire.
b) Les différents types de virus
À partir de photographies en microscopie électroniques de bactériophage, d’Adénovirus et
du virus HIV :
mettre en évidence les éléments structuraux constants (nucléocapside) et les éléments
structuraux facultatifs (enveloppe, tégument) ; montrer la diversité de forme et de taille des virus.
II. STRUCTURE DES PARTICULES VIRALES
a) La nucléocapside
La capside : coque protéique de différentes formes (capside icosaédrique, hélicoïdale ou complexe).
c Le génome : un seul type d’acide nucléique, ADN ou ARN.
b) Les structures facultatives
Enveloppe d’origine cellulaire (membrane plasmique, enveloppe nucléaire ou issue du réticulum endoplasmique) dans laquelle sont enchâssées des glycoprotéines virales.
Tégument : couche supplémentaire entre l’enveloppe et la capside.
Protéines internes ayant un rôle structural ou une activité enzymatique.
Cadre et objectifs. Il s’agit de donner les caractéristiques structurales et biologiques des virus afin de les définir.
c) Classification de Lwoff basée sur les caractéristiques structurales des virus
Construire la trame de la classification et illustrer avec des exemples de virus :Virus à ADN ou à ARN, double ou simple brin.
Virus nu ou enveloppé.
Symétrie de la capside icosaédrique, hélicoïdale, ou complexe.
III. MULTIPLICATION DES VIRUS
a) Les étapes du cycle de multiplication des virus
Phase d’adsorption : interactions spécifiques entre ligands viraux et récepteurs cellulaires (notion de tropisme).
Pénétration du génome viral dans la cellule hôte par endocytose, par fusion membranaire ou par injection de l’acide nucléique dans la cellule hôte.
Réplication et expression des gènes viraux (classification de Baltimore).
Morphogenèse.
Libération des particules virales par bourgeonnement ou par lyse cellulaire.
b) Les interactions avec la cellule hôte lors du cycle de multiplication
Arrêt des synthèses cellulaires : inhibition de la traduction des ARNm cellulaires en protéines, dégradation des acides nucléiques cellulaires.
Utilisation de la machinerie cellulaire : utilisation des enzymes cellulaires telles que les ADN polymérases lors de la phase précoce de multiplication des virus à ADN ; utilisation des nucléotides cellulaires pour la synthèse du génome viral ; utilisation des ribosomes cellulaires pour la synthèse des protéines virales.
Transformation de la cellule hôte par intégration du génome viral dans le génome de la cellule hôte.
IV. CONCLUSION
Parasites intracellulaires obligatoires, les virus peuvent-ils être considérés comme des êtres vivants ou non ? Utilisation de leurs propriétés en biotechnologie : vecteur de gène dans le cadre
de la thérapie génique.
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cours de biologie animale : le mesoderme


LE MESODEREME : LES TRIPLOBLASTIQUES
( cours de biologie animale : faunistique )
     Chez les Métazoaires triploblastiques bilatéraliens il apparaît, lors de la gastrulation, un feuillet embryonnaire intermédiaire, le mésoderme, qui se met en place entre l’endoderme et l’ectoderme et envahit le blastocoele. Sa présence est généralement induite par des cellules endodermiques. Comment est-il apparu et comment mène-t-il à des plans d’organisation variés ?
I. APPARITION, ÉVOLUTION ET MISE EN PLACE DU MÉSODERME
a) Apparition et évolution du mésoderme dans les divers taxons
Comparaison de l’organisation d’un Diploblastique (Ascon, Éponge) et d’un Triploblastique acoelomate (Planaire, Plathelminthe) avec un parenchyme mésodermique massif intervenant dans les déplacements.
Cavité bastocoelienne brassée par des cellules myoépithéliales (Némertiens).
Structure d’un Triploblastique coelomate (Néreis, Annélide) avec différenciation d’organes nouveaux, appareil digestif, circulatoire, respiratoire, excréteur, génital.
Structure d’un triploblastique coelomate (la Grenouille, Vertébré) avec la plaque segmentaire et les somites, les dérivées squelettiques mésenchymateux qui assurent la posture, le mouvement et la protection.
b) Mise en place du mésoderme lors de l’ontogenèse
De la segmentation à la gastrulation, avec mise en place du mésoderme chez la Grenouille (ségrégation du matériel cordomésoblastique). Autres modalités de mise en place du mésoderme : par embolie (Oursin), par épibolie (Annélide), par bandelette germinative et l’entomésoblaste (Insectes), par le plasme organogène (Amphioxus).
Induction du mésoderme par l’endoderme (expériences de Nieuwkoop, Dale et Slack) et récapitulation des inductions par les cellules végétatives aboutissant à la détermination du mésoderme.
II. DESTINÉE DU MÉSODERME (EXEMPLE DES AMPHIBIENS)
a) Devenir du mésoderme embryonnaire
Le mésoderme contribue à la formation d’organes de la motricité (muscles striés squelettiques ou muscles lisses, squelette).
Le mésoderme intervient dans la constitution de l’appareil cardiovasculaire (coeur et vaisseaux).
Le mésoderme participe à la formation des appareils génitaux.
Le mésoderme se répand comme tissu d’emballage des organes (plèvre, péricarde, péritoine) en formant des mésentères.
Cadre et objectifs. Ce sujet doit faire ressortir l’impact de l’innovation mésodermique sur les plans d’organisation des animaux.
b) Devenir du mésoderme extra-embryonnaire
Le mésoderme forme l’amnios.
Le mésoderme forme le chorion.
III. IMPORTANCE DU MÉSODERME DANS L’INDUCTION DE TISSUS ET DANS LES PLANS D’ORGANISATION
a) Inductions mésodermiques
L’induction neurogène est fondamentale.
Un exemple, l’induction des cellules hépatiques.
Les inductions dans l’espace et dans le temps (exemple de la mise en place de l’appareil urogénital).
b) Du mésoderme au coelome puis à la métamérie
Chez certains Triploblastiques le mésoderme se creuse de cavités coelomiques (Annélides).
Chez certains coelomates, le corps se métamérise (Annélides).
IV. CONCLUSION
Avec le mésoderme apparaissent une symétrie bilatérale, un axe dorso-ventral et une céphalisation.
Sa différenciation et les inductions qu’il provoque conduisent à des structures différenciées morphologiquement, adaptées à la réalisation de diverses fonctions, de plus en plus séparées etNintégrées. Il y a une convergence des taxons de Vertébrés et d’Invertébrés avec une conquête possible du milieu terrestre.
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cours de biologie animale : le coelome


LE COELOME
cours de biologie animale ( faunistique )
Chez les Métazoaires Triploblastiques coelomates, lors de la gastrulation, le mésoderme forme une cavité à l’origine de nombreuses structures jouant des fonctions majeures. Comment le
coelome se met-il en place, comment différencie-t-il des structures assurant diverses fonctions, comment entraîne-t-il la métamérisation qui augmente encore son rôle ?
I. LE COELOME APPARAÎT CHEZ CERTAINS TRIPLOBLASTIQUES
a) Le coelome, un espace rempli de fluide et limité par un mésothélium
Dérivés du mésoderme et délimitation du coelome chez l’Annélide Polychète errante adulte.
Dérivés du mésoderme et délimitation du coelome chez un Vertébré. Devenirs du coelome : cavités, conduits excréteurs et organes.
b) L’ontogenèse et la phylogenèse des Métazoaires Triploblastiques coelomates
Mise en place du coelome par embolie chez les Deutérostomiens Epineuriens (ex : Grenouille) et Deutérostomiens Epithélioneuriens (ex : Oursin).
Mise en place du coelome par schizocoelie chez les Protérostomiens (ex : Annelides).
c) L’évolution du coelome au cours du développement embryonnaire : l’exemple des Vertébrés
Tube digestif appendu dans la cavité coelomique ; gonades qui refoulent la splanchnopleure.
Cloisonnement de la cavité coelomique embryonnaire en cavités secondaires.
II. LE COELOME EST MULTIFONCTIONNEL
a) Le coelome joue un rôle mécanique primordial
Squelette hydrostatique évitant la compression des organes (Néreis).
Ce squelette assure une plus grande efficacité des muscles pariétaux ; en étant déformable il transmet les pressions aux autres organes (ver de terre).
b) Le coelome assure la communication de certains organes avec le milieu extérieur
Les gonades et les néphridies communiquent avec l’extérieur grâce au coelome (Néreis).
Le coelome permet la mise en place de conduits : gonoductes, tubules excréteurs.
c) Le coelome permet la mise en place d’organes
Exemple de la formation des gonades chez les Vertébrés.
Mise en place du système cardio-vasculaire.
Cadre et objectifs. Montrer que l’apparition du coelome est liée à celle du mésoderme. Chez les Coelomates les viscères se développent dans une vaste cavité coelomique dont ils repoussent la paroi.
III. DU COELOME À LA MÉTAMÉRIE
a) Certains coelomates adoptent une solution non segmentée
L’oligomérie (ex. : Lophotrochozoaires) conduit à un corps en trois parties pourvues chacune d’un coelome sans métamérie.
c Certains acoelomates présentent une métamérie apparente (Mollusques Polyplacophores et Monoplacophores, Cestodes parasites) par répétition d’organes.
b) Seuls certains Triploblastiques avec un coelome sont métamérisés
Passage de la larve trocophore à l’Annélide adulte : une métamérie homonome mésodermique
dans les régions coelomisées uniquement.
Chez les Arthropodes, à un métamère correspond une paire d’appendices ; la métamérie est hétéronome.
Chez les Vertébrés, la métamérie est très altérée.
La métamérisation ou compartimentation améliore les déformations locales ou la progression d’ondes de déformation.
IV. CONCLUSION
Les rôles du coelome permettent à des organismes « épais » de résoudre des problèmes de communication avec le milieu extérieur et au sein même de l’organisme. L’exemple des Mollusques, coelomates dont la cavité coelomique est régressée permet de comprendre l’intérêt de la mise en place de la cavité palléale.
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cours de biologie animale : SARTHROPODES



LES APPENDICES DE SARTHROPODES
  ( cours de biologie animale : faunistique )
   Les appendices sont une partie accessoire articulée des Arthropodes, prolongement d’une structure ou d’un organe, en relation avec l’hémocoele. Les appendices sont chitinisés, revêtus d’un exosquelette riche en chitine, épais et rigide, présentant des zones d’articulation entre les articles successifs. Malgré la diversité apparente des appendices, comment est établie leur unité ? Comment cette diversité anatomique entraîne-t-elle une diversité fonctionnelle ?
I. UNITÉ DES ARTHROPODES : L’APPENDICE ARTHROPODIEN
a) Insertion d’appendices unis ou biramés
Insertion par articulation latéro-ventrale entre les pièces pleurales et sternales (Langoustine).
Appendices uniramés (patte de Mouche) ou biramés (antennule de Langoustine).
b) Appendices métamérisés et pluri-articulés
Métamérisation des appendices (pmx1 de la Langoustine) avec les différents articles.
Cavité axiale en relation avec l’hémocoele.
c) De la disposition métamérique de base à une régionalisation des appendices
À un métamère correspond une paire d’appendices (queue de la Langoustine).
Les divisions du corps de la Langoustine montrent une régionalisation des appendices.
d) Mise en place des appendices au cours du développement
Exemple des gènes homéotiques (Drosophile).
II. RADIATION ADAPTATIVE DE LA STRUCTURE DES APPENDICES
DANS LE MODÈLE LANGOUSTINE
a) Appendices abdominaux : dimorphisme sexuel et fonctionnel
Chez le mâle :
– pléopodes plus développés pour la canalisation de l’écoulement du sperme ;
– orifices sexuels mâles à la base de la dernière paire de pattes locomotrices.
Chez la femelle :
– première paire d’appendices abdominaux atrophiés assurant le jeu des organes copulateurs mâles ;
– orifices sexuels femelles à la base de la troisième paire de pattes locomotrices.
Cadre et objectifs. Les Arthropodes, sont des Métazoaires, Triploblastiques, coelomates (hémocoele), hyponeuriens,
à corps métamérisé. Chaque métamère porte une paire d’appendices identiques insérés entre le pleurite et le sternite. Attention, ailes et yeux ne sont pas des appendices.
On peut envisager de traiter selon le même « schéma », des sujets tels que : la cavité palléale des Mollusques, les pièces buccales des Insectes, le membre chiridien des Vertébrés.
Illustrations. Langoustine, Criquet, lame mince de tête d’Insecte, de patte de Criquet, de patte de Mouche.
b) Pattes locomotrices et pièces buccales (pléopodes) et pattes mâchoires (pmx)
Les pièces buccales.
Les péréiopodes dont les paires de pattes mâchoires masticatrices (Pmx.1, Pmx.2, Pmx.3).
Une paire de mandibules uniramées.
c) Organes sensoriels : antennes, antennules
III. RADIATION ADAPTATIVE AU SEIN DES ARTHROPODES
a) Locomotion
La majorité des articulations des Arthropodes ne permet des mouvements que dans un seul plan.
Cependant, les appendices sont composés de plusieurs unités dont les articulations sont orientées dans différents plans ce qui permet de déplacer l’extrémité de l’appendice dans toutes les directions.
b) Nutrition
Capture des aliments, préhension, mastication, transport des aliments (patte de l’abeille), respiration, excrétion.
c) Communication
Tympan.
Antenne et antennules.
IV. CONCLUSION
Malgré les différences, tous ces appendices sont regroupés sous le même type, l’appendice arthropodien, et sont homologues. Cette unité structurale commune de l’appendice arthropodien est le caractère plésiomorphe de la structure. La radiation adaptative conduit à une diversification rapide d’un groupe monophylétique en liaison avec la colonisation d’habitats nouveaux ou d’habitats présentant des peuplements peu concurrentiels.
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LE MESODEREME : LES TRIPLOBLASTIQUES
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     Chez les Métazoaires triploblastiques bilatéraliens il apparaît, lors de la gastrulation, un feuillet embryonnaire intermédiaire, le mésoderme, qui se met en place entre l’endoderme et l’ectoderme et envahit le blastocoele. Sa présence est généralement induite par des cellules endodermiques. Comment est-il apparu et comment mène-t-il à des plans d’organisation variés ?
I. APPARITION, ÉVOLUTION ET MISE EN PLACE DU MÉSODERME
a) Apparition et évolution du mésoderme dans les divers taxons
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Structure d’un Triploblastique coelomate (Néreis, Annélide) avec différenciation d’organes nouveaux, appareil digestif, circulatoire, respiratoire, excréteur, génital.
Structure d’un triploblastique coelomate (la Grenouille, Vertébré) avec la plaque segmentaire et les somites, les dérivées squelettiques mésenchymateux qui assurent la posture, le mouvement et la protection.
b) Mise en place du mésoderme lors de l’ontogenèse
De la segmentation à la gastrulation, avec mise en place du mésoderme chez la Grenouille (ségrégation du matériel cordomésoblastique). Autres modalités de mise en place du mésoderme : par embolie (Oursin), par épibolie (Annélide), par bandelette germinative et l’entomésoblaste (Insectes), par le plasme organogène (Amphioxus).
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II. DESTINÉE DU MÉSODERME (EXEMPLE DES AMPHIBIENS)
a) Devenir du mésoderme embryonnaire
Le mésoderme contribue à la formation d’organes de la motricité (muscles striés squelettiques ou muscles lisses, squelette).
Le mésoderme intervient dans la constitution de l’appareil cardiovasculaire (coeur et vaisseaux).
Le mésoderme participe à la formation des appareils génitaux.
Le mésoderme se répand comme tissu d’emballage des organes (plèvre, péricarde, péritoine) en formant des mésentères.
Cadre et objectifs. Ce sujet doit faire ressortir l’impact de l’innovation mésodermique sur les plans d’organisation des animaux.
b) Devenir du mésoderme extra-embryonnaire
Le mésoderme forme l’amnios.
Le mésoderme forme le chorion.
III. IMPORTANCE DU MÉSODERME DANS L’INDUCTION DE TISSUS ET DANS LES PLANS D’ORGANISATION
a) Inductions mésodermiques
L’induction neurogène est fondamentale.
Un exemple, l’induction des cellules hépatiques.
Les inductions dans l’espace et dans le temps (exemple de la mise en place de l’appareil urogénital).
b) Du mésoderme au coelome puis à la métamérie
Chez certains Triploblastiques le mésoderme se creuse de cavités coelomiques (Annélides).
Chez certains coelomates, le corps se métamérise (Annélides).
IV. CONCLUSION
Avec le mésoderme apparaissent une symétrie bilatérale, un axe dorso-ventral et une céphalisation.
Sa différenciation et les inductions qu’il provoque conduisent à des structures différenciées morphologiquement, adaptées à la réalisation de diverses fonctions, de plus en plus séparées etNintégrées. Il y a une convergence des taxons de Vertébrés et d’Invertébrés avec une conquête possible du milieu terrestre.
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